Titre : Ben Bella – Kafi – Bennabi contre ABANE
Les raisons occultes de la haine
Auteur : Bélaïd ABANE
On ne crache pas impunément dans le bleu du ciel !
Assassiné par ses « frères », ABANE Ramdane continue de hanter la mauvaise conscience de leurs complices. A ceux qui ont craché sur la tombe du martyr, l’auteur rend coup pour coup. De Malek BENNABI, on apprend que durant la seconde guerre mondiale, il était fonctionnaire de Vichy, travailleur volontaire en Allemagne, avant de purger deux années de prison pour collaboration avec les nazis. Après le déclenchement de la révolution algérienne, alors que le pays vivait au rythme des bombardements, du napalm, de la torture et des exécutions sommaires, celui qui deviendra le chef spirituel des islamistes « modérés » coulait des jours paisibles en Normandie en méditant sur « le phénomène coranique » !
A Ali KAFI qui révèle de prétendues « négociations secrètes » avec la France pour justifier l'assassinat d'ABANE et surtout pour se mettre au centre des événements, l’auteur rappelle que l’ancien colonel de l’ALN n’a pas digéré son éviction du Congrès de la Soummam. Plus grave, selon les Moukhabarate égyptiennes, il aurait donné l'information qui a permis l’élimination de ZIGHOUT Youcef, tombé dans une embuscade de l’armée coloniale.
Il reste le contentieux historique entre ABANE et BEN BELLA. Deux personnalités complexes, deux caractères incompatibles, deux parcours différents, deux visions inconciliables de l’Algérie. Témoignages et documents à l’appui, l’on apprend que là où ABANE avait résisté à la police coloniale malgré d’horribles tortures, BEN BELLA s’était mis à table, sans contrainte, pour « donner » tout l’organigramme de l’OS, avant de « s’évader », dans des circonstances obscures, de la prison de Blida. Membre de la Délégation Extérieure de la Révolution au Caire, il était le favori des Egyptiens, qui le préparaient à prendre le pouvoir. Le major Fathi Dib, son officier traitant et chef des Moukhabarate lui avait déconseillé de participer au congrès de la Soummam, où il risquait d’être jugé pour « haute trahison ».
Au delà des frustrations et des querelles subjectives, les pourfendeurs d’ABANE partagent la même haine de son projet d’une Algérie plurielle, moderne, démocratique et ouverte sur les valeurs universelles. Malgré les ratés de l’indépendance et l’impasse structurelle du régime, la régression n’est pas une fatalité. Et si la célébration du cinquantenaire était le déclic qui va réhabiliter le rêve soummamien des pères fondateurs ?
Format : 235 mm X 155 mm
ISBN : 978-9931-315-03-02
Nombre de pages : 224
Prix public TTC : 600 DA
Ben Bella – Kafi – Bennabi contre Abane - Les raisons occultes de la haine
On ne crache pas impunément dans le bleu du ciel !
Assassiné par ses « frères », ABANE Ramdane continue de hanter la mauvaise conscience de leurs complices. A ceux qui ont craché sur la tombe du martyr, l’auteur rend coup pour coup. De Malek BENNABI, on apprend que durant la seconde guerre mondiale, il était fonctionnaire de Vichy, travailleur volontaire en Allemagne, avant de purger deux années de prison pour collaboration avec les nazis. Après le déclenchement de la révolution algérienne, alors que le pays vivait au rythme des bombardements, du napalm, de la torture et des exécutions sommaires, celui qui deviendra le chef spirituel des islamistes « modérés » coulait des jours paisibles en Normandie en méditant sur « le phénomène coranique » !
A Ali KAFI qui révèle de prétendues « négociations secrètes » avec la France pour justifier l'assassinat d'ABANE et surtout pour se mettre au centre des événements, l’auteur rappelle que l’ancien colonel de l’ALN n’a pas digéré son éviction du Congrès de la Soummam. Plus grave, selon les Moukhabarate égyptiennes, il aurait donné l'information qui a permis l’élimination de ZIGHOUT Youcef, tombé dans une embuscade de l’armée coloniale.
Il reste le contentieux historique entre ABANE et BEN BELLA. Deux personnalités complexes, deux caractères incompatibles, deux parcours différents, deux visions inconciliables de l’Algérie. Témoignages et documents à l’appui, l’on apprend que là où ABANE avait résisté à la police coloniale malgré d’horribles tortures, BEN BELLA s’était mis à table, sans contrainte, pour « donner » tout l’organigramme de l’OS, avant de « s’évader », dans des circonstances obscures, de la prison de Blida. Membre de la Délégation Extérieure de la Révolution au Caire, il était le favori des Egyptiens, qui le préparaient à prendre le pouvoir. Le major Fathi Dib, son officier traitant et chef des Moukhabarate lui avait déconseillé de participer au congrès de la Soummam, où il risquait d’être jugé pour « haute trahison ».
Au delà des frustrations et des querelles subjectives, les pourfendeurs d’ABANE partagent la même haine de son projet d’une Algérie plurielle, moderne, démocratique et ouverte sur les valeurs universelles. Malgré les ratés de l’indépendance et l’impasse structurelle du régime, la régression n’est pas une fatalité. Et si la célébration du cinquantenaire était le déclic qui va réhabiliter le rêve soummamien des pères fondateurs ?