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Titre : Mes poches vides, mon miroir brisé

Les tripes de la petite Zohra dans une bassine javellisée 

Auteur : Ali CHIBANI

 

Ce récit est la permanence de la voix d’une enfant tuée et découpée par le terrorisme. Il s’adresse en priorité à celles et à ceux qui ont vécu, dans les années 90, dans ce pays où, l’amour du pouvoir et les aliénations programmées ont saccagé l’enfance du monde. Il s’adresse à celles et à ceux qui, regardant en arrière pour se souvenir de leur enfance, ne retrouvent que des histoires d’assassinats, que la rumeur de la menace terroriste, que des aspirations forcées à survivre, que des rires, à première vue, condamnables.

Même s’il ne trouve pas les mots pour dire l’horreur, ce qui l’amène à dire les formes de l’indicible, ce récit s’adresse aussi aux enfants qui, étant nés après cette décennie sans nom et noyée dans le sang, doivent savoir qu’une guerre impensée appelle, toujours et sans jamais faillir, une autre guerre. Que leur avenir les appelle à un destin différent du nôtre par la pensée, par l’amour et l’acceptation des différences, par l’appropriation de leur territoire et son ouverture à l’altérité.

Contre les faiseurs de rois et les faiseurs de fous.

En mémoire des êtres (parents, enfants, poètes…) assassinés : pour qu’ils ne redeviennent jamais poussière, pour qu’ils deviennent des mots dans nos langues.

 

Ali CHIBANI Auteur du recueil poétique L’Expiation des innocents et d’un essai Tahar Djaout et Lounis Aït Menguellet. Temps clos et ruptures spatiales, de l’anza à l’esprit d’asefru, il est docteur en littérature comparée avec une thèse soutenue à la Sorbonne et cofondateur du blog La Plume Francophone.

Mes poches vides, mon miroir brisé

500,00دجPrix
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